Découvrez l’histoire de Saint-Saturnin
SAINT-SATURNIN doit son nom à l’évêque de Toulouse Saint-Saturnin ou saint-Seurin.
La découverte de fragments de poteries à Saint-Saturnin a permis d’établir que ce village était déjà habité au premier millénaire avant Jésus-Christ. Au paléolithique et au néolithique, d’autres éléments confirment cette hypothèse et au XIXe siècle nous découvrirons qu’il a existé une vie gallo romaine active.
Le Moyen Age
Au IXe siècle existaient déjà les villages de Saint-Saturnin.
Au XIIIe siècle, le développement économique commence, on voit apparaître de nouveaux hameaux comme ceux de la Vigerie ou de Villars.
Du XVIIe au XVIIIe siècle
Saint-Saturnin relève toujours de la châtellenie et du diocèse d’Angoulême, de la généralité de limoges alors que Tarsac, hameau protestant est rattaché à cognac.
A partir du XVIIIe siècle, l’économie se développe grâce aux vignobles et aux quelques moulins à blé sur la Nouère.
Au XVIIIe siècle, la situation administrative de la commune demeure floue. Le recouvrement des taxes devient impopulaire et les nobles sont aussi taxés. Le siècle se termine avec des intempéries climatiques qui ont provoqués la ruine de la commune. Les impôts augmentent et le peuple est mécontent.
La première guerre mondiale
A la déclaration de la guerre en aout 1914, le boulanger doit partir et le moulin de Marteau est stoppé. Le 3 aout 1914 il est décidé par le conseil municipal d’ouvrir une boulangerie municipale et le premier pain en sort le 5 aout 1914.
Après la première guerre mondiale, l’esprit d’entraide disparaît et les villageois ne s’entendent pas sur l’emplacement du monument aux morts. Le premier monument est construit place de l’église selon le choix des conseillers de droite. Les conseillers de gauche choisissent de construire un second monument aux morts devant l’école.
Lors de chaque fête nationale les deux monuments sont célébrés.
La seconde guerre mondiale
Saint-Saturnin est moins touchée que lors de la première guerre mondiale. Toutefois beaucoup de réfugiés affluent ainsi que les allemands. Les persécutions ne cesseront qu’en 1944.
Après guerre
La commune retrouve son calme après la seconde guerre mondiale. Depuis 1970, la démographie augmente pour cette commune qui se situe aux portes d’Angoulême. Le paysage devient moins rural, les habitants contribuent au dynamisme de cette commune.